échantillon

Comme vous le savez peut-être, je suis en train de relire mon texte en vue d’une éventuelle pub­li­ca­tion, que ce soit auprès d’un édi­teur ou en auto-édi­tion. La ver­sion que vous avez pu lire sur les pages virtuelles de ce site représente un stade ayant déjà subi plusieurs remaniements, mais je tiens à vous don­ner une idée à pro­pos des change­ments impor­tants que peut apporter une lec­ture atten­tive et “en pro­fondeur”. Il s’ag­it des pre­miers para­graphes du chapitre xx. les corps qui s’ai­ment. Vous seriez gen­tils de m’indi­quer vos préférences :-) .

xx. les corps qui s’aiment

Attiré par une odeur lux­u­ri­ante, Ste­fan se dirigea vers une forêt dont l’orée se présen­tait comme une toi­son de jais au-dessous de laque­lle s’étendait une plaine blanche et soyeuse. Pressé d’y attein­dre, il ralen­tit pour­tant son pro­grès comme si ses doigts, près de com­met­tre un acte sac­rilège, hési­taient sur le seuil du sanc­tu­aire. Douce­ment, en proie à l’horreur sacrée qui annonce les demeures des dieux, il avança vers le ter­rain où s’abritaient des charmes encore incon­nus. Il poin­ta sa langue et effleu­ra, du bout des lèvres, quelques poils où il ramas­sa des molécules qui lui firent con­naître une pre­mière idée du goût qui l’attendait plus loin. Suiv­ant l’horizon som­bre et promet­teur qui s’étendait devant ses yeux et ses nar­ines, il con­tin­ua son par­cours jusqu’à l’endroit où les jambes fer­me­ment ser­rées de Nathalie l’empêchèrent pro­vi­soire­ment de pouss­er plus en avant. Sa bouche se posa juste à la pointe du tri­an­gle où ses lèvres répandirent des frôle­ments sat­inés. Nathalie sen­tit le souf­fle ardent du mâle aug­menter une moi­teur naissante.

Les mains de Ste­fan, des poids ray­on­nants qu’elle sen­tait immo­biles sur ses flancs, s’ébranlèrent pour lente­ment descen­dre vers les jambes. Nathalie fut absorbée par l’attente de cet instant vio­lent où elles essay­eraient de se gliss­er entre des cuiss­es encore solide­ment ser­rées, afin de les écarter. L’attente se pro­longea et, au lieu d’exécuter cette manœu­vre qui sem­blait si naturelle à Nathalie, Ste­fan fit dévi­er ses mains en direc­tion des fess­es. Elles passèrent des instants pré­cieux à se gliss­er entre la chair et la cou­ette pour mesur­er le poids de la chair qu’elles soulèveraient sous peu. Le mou­ve­ment reprit et Nathalie sen­tit leur chaleur calme­ment pro­gress­er vers son ven­tre. D’un mou­ve­ment à peine per­cep­ti­ble, Ste­fan indi­qua une direc­tion, et Nathalie soule­va son corps qui col­lait aux draps pour le faire descen­dre de quelques mil­limètres. La tête dont elle sen­tit la dureté crâni­enne ren­tra plus avant dans la volup­té de ses entrailles. Le nez et la bouche enfouis dans ses poils, Ste­fan s’accrochait au ven­tre qui pal­pi­tait sous ses doigts. Sub­mergée par le désir et la volup­té, Nathalie voulut s’imbiber de la chaleur qui l’enveloppait de partout, et écar­ta ses jambes, rien qu’un tout petit peu. Ste­fan, l’attention entière con­cen­trée sur elle, s’en ren­dit compte à l’instant même où les vibra­tions de ses mus­cles trahirent le mou­ve­ment. Ses doigts s’enfoncèrent dans le ravin entr’ouvert et plongèrent dans une chaleur humide qui en dit long sur l’état où Nathalie se trou­vait. Elle se lais­sa ouvrir, cédant sans la moin­dre résis­tance devant des mains qui exigeaient un droit de pas­sage. Au fur et à mesure qu’il écar­tait les cuiss­es dociles, Ste­fan s’enfonçait vers le cen­tre du corps qui l’entourait de ses vibra­tions et de sa chaleur. 

Attiré par une odeur lux­u­ri­ante, Ste­fan se dirigea vers une forêt dont l’orée se présen­tait comme une toi­son de jais au-dessous de laque­lle s’étendait une plaine blanche et soyeuse. Pressé d’y attein­dre, il ralen­tit pour­tant son pro­grès comme si ses doigts, près de com­met­tre un acte sac­rilège, hési­taient sur le seuil du sanc­tu­aire. Douce­ment, en proie à l’horreur sacrée qui entoure les demeures des dieux, il avança vers le ter­rain où s’abritaient des charmes encore incon­nus. Du bout des lèvres, il effleu­ra quelques poils, y ramas­sant des molécules qui lui apportèrent une pre­mière idée du goût qui l’attendait plus loin. Suiv­ant l’horizon som­bre et promet­teur qui s’étendait devant ses yeux et ses nar­ines, il con­tin­ua son par­cours jusqu’à l’endroit où les jambes fer­me­ment ser­rées l’empêchèrent pro­vi­soire­ment de pouss­er plus loin son expédi­tion. La bouche posée juste à la pointe du tri­an­gle, il se lança dans des frôle­ments satinés.

Nathalie sen­tit le souf­fle ardent du mâle aug­menter une moi­teur nais­sante. Ses flancs, ser­rés entre les bras de son amant, tels des entrav­es ray­on­nantes, furent sec­oués par des trem­ble­ments quand s’ébran­lèrent les mains pour descen­dre lente­ment vers les régions inférieures, où l’as­saut serait don­né aux bat­tants d’ivoire qui, fidèles gar­di­ens, con­tin­u­aient à inter­dire l’ac­cès au sanc­tu­aire. Absorbée par les susurre­ments de son corps en sus­pens, la femme attendait l’in­stant où l’en­vahisseur se glis­serait entre ses cuiss­es pour les écarter dans une lutte qui ver­rait se mêler la force à la sensualité.

L’attente se pro­longeait et, au lieu d’exécuter cette manœu­vre pressen­tie, qui avait sem­blé si naturelle à Nathalie, Ste­fan fit diver­sion en déviant ses éclaireurs vers les fess­es. En route, fouil­lant et s’en­fouis­sant, ils sondèrent l’e­space entre la chair et la cou­ette pour mesur­er le poids qu’ils seraient appelés à maîtris­er sous peu. Une fois arrivés à des­ti­na­tion, rebrous­sant chemin, ils se remirent en route sans délai, et une vague de chaleur sub­mergea Nathalie, inéluctable­ment pro­gres­sant vers le ven­tre, empor­tant jusqu’à la moin­dre trace de résis­tance sur son pas­sage. Per­chés sur le point cul­mi­nant de la plaine ven­trale, à l’om­bre de collines opu­lentes, le ter­rain con­quis s’é­tendait à perte de vue. Ste­fan, prof­i­tant de ses avan­tages, don­na, d’un geste à peine per­cep­ti­ble, des ordres aux­quels Nathalie se hâta d’obéir en se soule­vant, en descen­dant de quelques mil­limètres vers la tête, tou­jours posée dans son sein, et dont elle sen­tait la dureté du crâne s’en­fon­cer plus avant dans une terre de volup­té qu’ar­ro­saient ses entrailles.

Le nez et la bouche enfouis dans les poils par­fumés, Ste­fan s’accrochait au ven­tre pal­pi­tant. Som­brant dans une folie que nour­ris­saient le désir et la volup­té, Nathalie cher­chait à se faire con­sumer par la chaleur qui l’enveloppait de partout, et finit par écarter ses cuiss­es, cédant à ses pro­pres envies et aux instances sans cesse renou­velées de Ste­fan. Celui-ci, atten­tif au moin­dre trem­ble­ment de sa proie, s’en ren­dit compte à l’instant même où les vibra­tions des mus­cles trahirent le mou­ve­ment. Ses doigts s’enfoncèrent dans le ravin entrou­vert et plongèrent dans une chaleur humide qui en dit long sur l’état où se trou­vait Nathalie. Elle se lais­sa ouvrir, docile, cédant devant l’as­saut, tan­dis que Ste­fan, au fur et à mesure qu’il écar­tait ses cuiss­es, plongeait vers le cen­tre d’un corps inondé par une sève bouil­lon­nante et agité par des vibra­tions échap­pés à tout contrôle.